BREXIT – L’UNION EUROPEENNE : Vers la dislocation !!!!
CAP à GAUCHE 19 organisait sa première initiative concernant
l’EUROPE. La réunion de TULLE, avec le concours de la Libre Pensée
portait sur le « BREXIT : QUELLE ISSUE » ? Une
nouvelle : ce BREXIT sera effectif le 29 Mars 2019, les
négociations entre l’UE et Théresa May se poursuivent
difficilement (c’est un français qui est le pilote).
Ce fut une réunion animée par G Martel et introduite par Jean
Combasteil. Celui-ci déclare que l’association CAP A GAUCHE 19 ne
veut pas intervenir dans la riche collection des listes européennes
mais que ce débat nous concerne car l’Europe est en crise, au bord
de l’abîme comme le déclare le prix Nobel Joseph Stiglitz.
L’Europe évolue vers des thèses populistes comme en Italie, en
Pologne, en Hongrie ,voir dans les pays scandinaves. L’Europe a
deux visages : celui qui gère avec rigueur la crise grecque et
celui qui passe à travers les mailles en matière de solidarité
(crise des migrations), de lutte pour la justice fiscale et sociale.
L’argent n’a pas la même couleur suivant le sujet traité….
Après la projection d’une vidéo sur la situation en Ecosse, Yvan
Trime exposa sa vision notamment sociale sur la situation issue du
référendum qui décida de sortir de l’Union Européenne. Va-t-on
vers un BREXIT dur ou un BREXIT soft ? Un constat : l’UE
est divisée, fragmentée, elle fait du surplace de sommet en
sommet, elle ne règle pas les dossiers importants comme
l’immigration, les cadeaux fiscaux, l’évasion fiscale et les
sujets économiques et sociaux face aux Etats Unis et à la Chine.
C’est l’Europe de la finance, c’est l’Europe libérale qui
cause la montée des populistes. C’est une Europe à 27 divisée.
La France n’a pas réussi à convaincre les autres pays.
Après une deuxième vidéo consacrée à la division en Irlande et
présentée par Philippe Besson : les deux Irlande se font face
à nouveau, et si le Brexit accélérait la réunification de
l’Irlande ?
Défendre l’Europe oui, mais il nous faut changer l’Union
Européenne car elle brasse du vent. La France a des atouts, elle
représente 25% du PIB européen. La France doit rediscuter le
contenu des traités européens, elle doit dénoncer les traités de
libre échange comme le TAFTA et le CETA qui devraient être soumis
aux parlements nationaux.
Il ressort qu’un référendum (juin 2016) a acté que la majorité
des citoyens britanniques veulent sortir de l’Union Européenne et
qu’un référendum se respecte, pas comme celui en 2005… On parle
de renationaliser les chemins de fer (les syndicats au RU sont forts
et défendent les acquis sociaux) et certains voudraient un deuxième
référendum….Londres restera une place financière forte. Le
départ du Royaume Uni entrainera une perte financière importante
pour l’Union Européenne.
Mais
une question centrale se pose : les citoyens européens
auront-ils leur mot à dire sur le contenu des négociations qui sont
dans l’impasse car le BREXIT a et aura des conséquences
économiques, sociales, sur la consommation, sur l’investissement
en France et en Europe. Les parlements nationaux devraient pouvoir
se prononcer sur le contenu des traités comme le CETA. Autre
question : quelles influences ont les directives européennes
qui doivent être transformées en lois françaises ? L‘Europe
veut –elle financer en urgence la transition énergétique ?
Quels sont les outils pour lutter contre les multinationales ?
L’Europe veut t-elle mettre fin à l’austérité ? Va-t-on
vers la dislocation de l’Europe ou sa recomposition ?
De nombreuses questions pour les 40 personnes présentes, des
échanges de qualité, qui se poursuivront en 2019 avec la projection
de trois films et une Conférence débat …